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FRANCE.jpg  Nous attendons vos poèmes...  FRANCE.jpg

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

QUEL SOURIRE...

 

Quel sourire quotidien sait faire chanter ton cœur ?
En as-tu un au moins, au fond de ton regard ?
Mets-le sous tes paupières, pour que naisse un bonheur
Et fais en ta lumière, si passe une ombre noire….

Quel sourire te revient, quand tu penses à hier ?
En as-tu un au moins, que tu as partagé ?
Mets le au bord des yeux et qu’il soit ta prière
A réciter sans fin, comme un signe de paix…

Quel sourire anodin, rejaillit et t’effleure ?
En as-tu un au moins, que tu as su garder ?
Mets le dans l’arc-en-ciel, qu’il repeigne en couleur
Un moment infidèle, qui viendrait à passer…

Quel sourire enfantin s’est fondu dans le tien ?
En as-tu un au moins, pour faire chanter la joie ?
Mets le près de ton cœur et qu’il soit quotidien
Plein d’espoir de bonheur, pour l’enfant que tu vois…



                                                 Marie David
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AMABILE
(Aimable)


...........là,
tard dans la nuit, au tour d'une table,
sous un éclairage blafarde, plombé bas,
nous rappelant les cieux brumeux de novembre,
on boit...

A la main le verre à moitié vide,
le verbe titubant, happant la nicotine,
et aux lèvres ce vin de campagne
que l'on boit
pur, car,
par ce chez nous on dit de lui:
"Qu'il pleure quand on le coupe".

Ce vin qui est,
en ces soirées-là non moins que ses convives,
plaisant et cassant, rouge au sang gros, lourd,
ou alors blanc au tanin clair jaune- or
comme les aubes froides d'hiver
des marécages de la plaine.

"Amabile".

C'est ce que disent de lui les anciens.
Qu'il soit des collines ou de la plaine,
mais toujours
caillouteux, plantureux,
pétillant,
capiteux gorgé de soleil...

Soirées interminables ou vite,
par plaisir, aphones on boit,
et c'est lui,
le vin,
la voix cassante,
qui palabre à refaire le monde...

                                        Alvaro Marchetti WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

DOUX REGARDS...

 

Doux regards de velours au dessus d'un verre
Le flot des mots glissent sur tes lèvres lumières
Je t'écoute et j'avale ta voix particulière
Je me coule dans tes yeux, un autre univers.



                                      Sylvie Bian 
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PEUT-ETRE…



Peut-être un jour viendra le temps
Des rêves fous qu’on réalise
Peut-être un jour viendra le temps
Souffler et poser ses valises,

Peut-être un jour que les minutes
Qui ne durent sue secondes
Seront ces heures où se disputent
Les allégresses vagabondes,

Peut-être un jour sans prendre garde
Les quelques miettes de bonheur
Parfois égarées par hasard
Apporteront quelque fraîcheur,

Peut-être un jour ou une nuit
Lorsque les choses de la vie
Auront chassé tous les ennuis
Pour ne garder que les envies,

Peut-être un jour viendra le temps
De rêves fous qu’on réalise...

                                                         Bruno Bottero
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CERCLES

 

inapte aux noirceurs

                      j'entre dans une lune luministe.

comme un phare je brille.

le jour lance des hélices

                 une sommité a petits flambeaux groupés.

petits feux,

            éblouissement lustral,

manne du soleil,

       spirale jaune vermeil

anneau vermicule,

je glisse

  dans la beauté.

                                          Helene Ray  WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

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JE PUE

 

Ne vois tu pas qu' j' suis bourré ?

Casse toi tu pues tu me les gonfles

je suis rompu et tu fricotes

sexe symbole t' es pas de l' arnaque

et s' il dit oui combien tu prends ?

Tire toi tu pues tu me les casses

fais gaffe quand même tu les allumes

et arrête ton char pourquoi tu trônes ?

Si tu jubile c' est moi qui trinque

ils sont rompus et tu pavoise

je suis merdeux et tu assure

Pourquoi donc....

tu es jument et j' m' dégonfle

tu voudrais donc.....

tu es pouliche et tu le montres.

Mais dire non c' est ton panard

c' est quand t' allumes que moi je m' éclate

c' est toi ma caille et tu me les casses

sexe symbole......je suis perdu

je suis bourré.........et tu m' tripotes

Casse-toi donc

fais moi plaisir

va voir ailleurs......!

Fragilité

 

                                                                Alvaro Marchetti WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

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N'ajoutes rien d'autre...

Italy.jpg (930 byte)  Non aggiungere altro...

 

N'ajoutes rien d'autre
la soirée est chaude
et le vent chante les cigales
des voix lointaines d'années passées
confondent
dans l'herbe du printemps
nos corps sués
pendant que je t'étreins
je m'interroge
sur ta cruelle possibilité
de me refuser
un sourire quelconque

                                                       Paolo de Maio  WB01345_.gif (616 byte) RETURN

                                           ( Traduction: Sylvie Bian )

 

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MAIS JE NE SUIS PAS JESUS

ITALY.JPG MA NON SONO GESU'

wpe1.jpg Mas eu não sou Jesus

 

Je suis né sur la plage

parmi des brebis

Je ne parlais pas encore

et je ne connaissais pas

la vie

Je suis né dans un hotel

de première

avec tout ce que j’aurais voulu

Je suis né un peu par terre

 

Mais je ne suis pas Jésus

 

J’aime le monde entier

les animaux et les hommes

J’aime la pensée et la chair

 

Mais je ne suis pas Jésus

 

Je donne un baiser

à un bébé

Je donne un baiser

à une vieille dame

Je fais traverser la route

à un aveugle

et à celui qui voit

 

Mais je ne suis pas Jésus

 

bien que j’aime

son âme.

 

                                                                                      Andrea Leonardi  WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

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RUE CATALPA EN JUIN

UK.jpg CATALPA DRIVE IN JUNE

      ITALY.JPG LA VIA CATALPA A GIUGNO

SPAIN.jpg (731 byte) EL PASEO CATALPA EN JUNIO

 

Rue Catalpa est en liesse

les journées estivales de juin,

mois pendant lequel les catalpas sont en fleurs.

 

Les arbres, certains en groupes, d’autres solitaires,

s’étendent loin à l’horizon.

 

Les arbres, verts obscurs et feuillus,

ont dentellé leurs branches avec un blanc,

qui scintille à la lumière du matin.

 

Alors que je m’approche, je les vois de mon vélo.

Géants brillants, l’un suivant l’autre,

ils s’approchent rapidement,

tandis que les nuages disparaissent derrière moi.

 

A l’improviste je les trouve à mes cotés.

Et je suis sous leurs épaules.

Grande onde vers le haut,

qui dépasse l’azur nuageux.

 

Tandis que je parcours de douces descentes

et je pédale de longues montés,

je regarde les branches surgissantes

qui brillent de fleurs blanches.

 

Et chaque année en juin je me repose

sous un ou deux arbres,

là où le pré et la route

sont recouverts de fleurs blanches.

 

Je prends une fleur ou une autre,

j’inhale le doux parfum,

qui rappelle mon premier arbre,

ma première fleur,

les arbres de Catalpa,

les fleurs de catalpa.

 

Dans le passé les arbres étaient

devant la barrière de fer battu

qui fermait le champ des jeux

de la maison de ma jeunesse.

Le vent di Sud-Ouest en juin

baignait le champ de fleurs.

 

La douceur des fleurs aujourd’hui

est exactement la meme

que celle de mes premiers pas.

 

                                                              Virgil Gelormino WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

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VOYAGE SANS RETOUR

 

ITALY.JPG VIAGGIO SENZA RITORNO

SPAIN.JPG (382 byte)  VIAJE SIN REGRESO

 

Tu es la fleur que je regarde lorsque se couche le soleil

mon sens de la vie lorsque je me sens mourir

le silence qui fait irruption dans mon univers

d’hypocrite maudit

qui pense seulement à un monde de tortures

je t’aime en un silence maudit

qui me tue avec des gaz toxiques

je suis le désastre de la vie

dans ce silence qui jours après jours me tue

souffrir ne m’importe pas

parce que si tu existes, souffrir n’est rien

je suis si faible que mon reflet m’endommage

jamais mes souvenirs ne me diront adieu

parque que cette fillette triste et seule me les offrit

viens et accompagne-moi dans ce voyage

viens seule ou accompagnée, tu sais que c’est sans importance

Parce que toi et moi sachons que j’irai seul et que je mourrai seul.

 

                                                             Wellington Domìnguez    WB01345_.gif (616 byte)RETURN

                           (Trad. : Mathurin Basile)

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AIR DE CHEZ SOI

ITALY.JPG ARIA DI CASA

 

Samedi

jour de marché

les cafés regorgent de bavardages

Sous l'horloge

chez Bacchilega

c’est le cœur qui parle.

A l’ombre de midi

sous les porches de la mairie

l'œil éteint ou enflammé

sur la grand place

visages de campagne

discutent et tape la main

On jacasse pour faire parler

Perplexes ou émus

depuis toujours on parle

d’un temps qu’est beau

mais qui en plaine est voile de brouillard

et en colline soleil frivole

caprice allangui

D’un temps passé puis retrouvé

d’une femme allongée de l’homme trahi

du fils qui grandi

d’un autre qui se marie

se trompant de femme mais pas de fortune

et de celui

voisin de l’autre versant

qui s'est fait berner

en n'achetant que de calanques

Dans la rue "les feux"

à fin Février on brûle l’hiver

"lumière de Mars"

le printemps est aux portes

et avec le vent et le beau temps

attablés avachis on rigole effrontés

sous l'horloge qui sonne

l’accord trouvé

l’affaire conclue l’ami mal luné

Ici à Imola entre

collines et rangs de vignes

par monts et par plaine

sous les arcades

de la place Grande au palais du Fascio

de la porte aux Esclaves au Bd Dante

depuis la Selice jusqu’à l’Osservanza

entre les murailles de la Mairie

et le palais Sersanti

résonne le tumulte de ce bavardage

puissant susurrement echo de foule

qui monte lourdement et plane nonchalant

Ici

en cette terre de Romagne

de Padane

de Santerno et Montanara

entre Papistes et Passeurs Courtois

le temps se ferme

le samedi au marché

toujours

entre un juron

et une poignée de main

à midi dans la rue

le vélo à la main

 

                                                              Alvaro Marchetti  WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

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MYRRE ET BENJOIN

ITALY.JPG  MIRRA E BENZOINO

 

Oint de Jéhovah

Christ

avant de leur pardonner

dans leur dernière détresse

fouette le visage

de ceux qui ont couvert leur corps

d'huiles aromatiques

myrrhe et benjoin

et te magnifiaient

comme un tapis persan pour mieux

te vendre.

 

                                                      Marcello Eydalin  WB01345_.gif (616 byte)RETURN