Quel sourire quotidien sait faire chanter ton cœur ?
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AMABILE
Alvaro Marchetti RETURN
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Doux regards de velours au
dessus d'un verre
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PEUT-ETRE
Peut-être un jour viendra le temps Des rêves fous quon réalise Peut-être un jour viendra le temps Souffler et poser ses valises, Peut-être un jour que les minutes Qui ne durent sue secondes Seront ces heures où se disputent Les allégresses vagabondes, Peut-être un jour sans prendre garde Les quelques miettes de bonheur Parfois égarées par hasard Apporteront quelque fraîcheur, Peut-être un jour ou une nuit Lorsque les choses de la vie Auront chassé tous les ennuis Pour ne garder que les envies, Peut-être un jour viendra le temps De rêves fous quon réalise... Bruno Bottero RETURN
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j'entre dans une lune luministe. comme un phare je brille. le jour lance des hélices une sommité a petits flambeaux groupés. petits feux, éblouissement lustral, manne du soleil, spirale jaune vermeil anneau vermicule, je glisse dans la beauté. Helene Ray RETURN
inapte aux noirceurs
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Ne vois tu pas qu' j' suis bourré ?
Casse toi tu pues tu me les gonfles
je suis rompu et tu fricotes
sexe symbole t' es pas de l' arnaque
et s' il dit oui combien tu prends ?
Tire toi tu pues tu me les casses
fais gaffe quand même tu les allumes
et arrête ton char pourquoi tu trônes ?
Si tu jubile c' est moi qui trinque
ils sont rompus et tu pavoise
je suis merdeux et tu assure
Pourquoi donc....
tu es jument et j' m' dégonfle
tu voudrais donc.....
tu es pouliche et tu le montres.
Mais dire non c' est ton panard
c' est quand t' allumes que moi je m' éclate
c' est toi ma caille et tu me les casses
sexe symbole......je suis perdu
je suis bourré.........et tu m' tripotes
Casse-toi donc
fais moi plaisir
va voir ailleurs......!
Fragilité
Alvaro Marchetti RETURN
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N'ajoutes rien d'autre
la soirée est chaude
et le vent chante les cigales
des voix lointaines d'années passées
confondent
dans l'herbe du printemps
nos corps sués
pendant que je t'étreins
je m'interroge
sur ta cruelle possibilité
de me refuser
un sourire quelconque
Paolo de Maio RETURN
( Traduction: Sylvie Bian )
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Je suis né sur la plage
parmi des brebis
Je ne parlais pas encore
et je ne connaissais pas
la vie
Je suis né dans un hotel
de première
avec tout ce que jaurais voulu
Je suis né un peu par terre
Mais je ne suis pas Jésus
Jaime le monde entier
les animaux et les hommes
Jaime la pensée et la chair
Mais je ne suis pas Jésus
Je donne un baiser
à un bébé
Je donne un baiser
à une vieille dame
Je fais traverser la route
à un aveugle
et à celui qui voit
Mais je ne suis pas Jésus
bien que jaime
son âme.
Andrea Leonardi RETURN
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Rue Catalpa est en liesse
les journées estivales de juin,
mois pendant lequel les catalpas sont en fleurs.
Les arbres, certains en groupes, dautres solitaires,
sétendent loin à lhorizon.
Les arbres, verts obscurs et feuillus,
ont dentellé leurs branches avec un blanc,
qui scintille à la lumière du matin.
Alors que je mapproche, je les vois de mon vélo.
Géants brillants, lun suivant lautre,
ils sapprochent rapidement,
tandis que les nuages disparaissent derrière moi.
A limproviste je les trouve à mes cotés.
Et je suis sous leurs épaules.
Grande onde vers le haut,
qui dépasse lazur nuageux.
Tandis que je parcours de douces descentes
et je pédale de longues montés,
je regarde les branches surgissantes
qui brillent de fleurs blanches.
Et chaque année en juin je me repose
sous un ou deux arbres,
là où le pré et la route
sont recouverts de fleurs blanches.
Je prends une fleur ou une autre,
jinhale le doux parfum,
qui rappelle mon premier arbre,
ma première fleur,
les arbres de Catalpa,
les fleurs de catalpa.
Dans le passé les arbres étaient
devant la barrière de fer battu
qui fermait le champ des jeux
de la maison de ma jeunesse.
Le vent di Sud-Ouest en juin
baignait le champ de fleurs.
La douceur des fleurs aujourdhui
est exactement la meme
que celle de mes premiers pas.
Virgil Gelormino RETURN
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Tu es la fleur que je regarde lorsque se couche le soleil
mon sens de la vie lorsque je me sens mourir
le silence qui fait irruption dans mon univers
dhypocrite maudit
qui pense seulement à un monde de tortures
je taime en un silence maudit
qui me tue avec des gaz toxiques
je suis le désastre de la vie
dans ce silence qui jours après jours me tue
souffrir ne mimporte pas
parce que si tu existes, souffrir nest rien
je suis si faible que mon reflet mendommage
jamais mes souvenirs ne me diront adieu
parque que cette fillette triste et seule me les offrit
viens et accompagne-moi dans ce voyage
viens seule ou accompagnée, tu sais que cest sans importance
Parce que toi et moi sachons que jirai seul et que je mourrai seul.
Wellington Domìnguez RETURN
(Trad. : Mathurin Basile)
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Samedi
jour de marché
les cafés regorgent de bavardages
Sous l'horloge
chez Bacchilega
cest le cur qui parle.
A lombre de midi
sous les porches de la mairie
l'il éteint ou enflammé
sur la grand place
visages de campagne
discutent et tape la main
On jacasse pour faire parler
Perplexes ou émus
depuis toujours on parle
dun temps quest beau
mais qui en plaine est voile de brouillard
et en colline soleil frivole
caprice allangui
Dun temps passé puis retrouvé
dune femme allongée de lhomme trahi
du fils qui grandi
dun autre qui se marie
se trompant de femme mais pas de fortune
et de celui
voisin de lautre versant
qui s'est fait berner
en n'achetant que de calanques
Dans la rue "les feux"
à fin Février on brûle lhiver
"lumière de Mars"
le printemps est aux portes
et avec le vent et le beau temps
attablés avachis on rigole effrontés
sous l'horloge qui sonne
laccord trouvé
laffaire conclue lami mal luné
Ici à Imola entre
collines et rangs de vignes
par monts et par plaine
sous les arcades
de la place Grande au palais du Fascio
de la porte aux Esclaves au Bd Dante
depuis la Selice jusquà lOsservanza
entre les murailles de la Mairie
et le palais Sersanti
résonne le tumulte de ce bavardage
puissant susurrement echo de foule
qui monte lourdement et plane nonchalant
Ici
en cette terre de Romagne
de Padane
de Santerno et Montanara
entre Papistes et Passeurs Courtois
le temps se ferme
le samedi au marché
toujours
entre un juron
et une poignée de main
à midi dans la rue
le vélo à la main
Alvaro Marchetti RETURN
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Oint de Jéhovah
Christ
avant de leur pardonner
dans leur dernière détresse
fouette le visage
de ceux qui ont couvert leur corps
d'huiles aromatiques
myrrhe et benjoin
et te magnifiaient
comme un tapis persan pour mieux
te vendre.
Marcello Eydalin RETURN